Les inventions

Bon et bien comme il n'y a pas de sujet science et autres dans la Culture et que je suis triste de voir le sujet musées sans Topic, je rajoute les inventions ici !

Je commence....

Allumettes


Invention de Johan Edvard Lundstrom

Date 1855

En 1669, le chimiste allemand Hennig Brand découvre le phosphore, un composé chimique qui a la particularité de s'enflammer à une température de 60°C, atteinte facilement par simple frottement. En 1827 le chimiste anglais John Walker crée les premières allumettes à frottements, s'inspirant des travaux de l'irlandais Robert Boyle. D'autres inventeurs améliorent le procédé, mais plusieurs problèmes persistent, notamment au niveau de la sécurité : les réactions sont instables, parfois violentes, et le phosphore est très toxique – les ouvriers qui fabriquent des allumettes à longueur de journée sont atteints de maladies osseuses. Ces problèmes seront résolus en 1855 par le Suédois Johan Edvard Lundstrom et ses allumettes de sûreté (aussi appelée allumettes suédoises) : il sépare la pâte inflammable du phosphore, rendant ainsi leur utilisation moins pratique, mais beaucoup plus sûre. En frottant les allumettes sur un grattoir, les éléments chimiques des deux parties se combinent et enflamment la brindille de bois sec. Les allumettes suédoises mettront beaucoup de temps à s'imposer face à leurs cousines à frottement. Aujourd'hui, on estime qu'il s'en vend près de 50 milliards par an.

Excellent topic Bichette

Anesthésie

Invention de Crawford Williamson Long
Date 1842

Avant l'invention de l'anesthésie, la chirurgie tenait autant de l'épreuve de torture que de la médecine. Il n'était pas rare, en effet, que lors des opérations, des patients hurlant de douleur s'évanouissent sous l'effet de la souffrance. Pour émousser les sensations du malade, on pouvait utiliser de l'alcool, des drogues, ou bien encore provoquer des syncopes. Mais ces techniques artisanales se révélaient bien souvent inefficaces.
Il faudra attendre le XIXè siècle pour que la chirurgie puisse se pratiquer sans douleur pour le patient. A cette époque, le médecin américain Crawford Williamson avait l'habitude d'inhaler de l'éther, un célèbre gaz hilarant, en compagnie d'amis. Remarquant que l'on pouvait se cogner sans ressentir le moindre mal, il eut l'idée d'administrer le gaz à ses patients et réalisa la première opération sous éther au printemps 1842. Malgré ce succès, il attendit onze ans pour rendre publique son idée, après que d'autres médecins et chirurgiens aient découverts de leur côté les propriétés anesthésiantes du gaz. La découverte de l'anesthésie fut une véritable révolution en chirurgie, elle permit aux praticiens de prendre plus de temps pour opérer.

Les suites de l'invention Après la Seconde Guerre Mondiale, on commença à utiliser des anesthésiants intraveineux, couramment utilisés de nos jours.

Topic très éducatif!

Super idée ce topic Bichette

Préservatif
Invention de Entreprise Goodyear Tire & Rubber

Date 1880

La compagnie Goodyear Tire & Rubber est la première à mettre au point un préservatif en caoutchouc, résistant et imperméable. Il est lavable, donc réutilisable. Sa durée de vie est tablée sur 5 ans.
Mais l’histoire relate l’apparition de préservatifs bien avant le XIXe siècle. 3 000 avant Jésus-Christ, les Egyptiens se protégeaient déjà des maladies vénériennes avec le port d’un tube confectionné en boyaux de mouton.
Au Xe siècle, les Chinois utilisaient un papier de soie huilé.
Puis au XVIe siècle, un certain Gabriel Fallope, médecin italien, préconisait le port d’un étui d’étoffe fine trempé dans une décoction aux herbes ou de la salive pour lutter contre la syphilis, le mal de cette époque. En France, le roi Louis XIV, connu pour son amour des femmes, portait un fourreau en velours orné d’un ruban de couleur permettant que celui-ci tienne en place.

Les suites de l'invention : L’apparition du caoutchouc au XIXe siècle révolutionne le préservatif. Les personnes l’utilisent comme moyen contraceptif à ce moment là. Il se dote, avec le temps, d’un petit réservoir pour faciliter sa mise en place. Boudé dans les années 20, par un ordre moral fort, le préservatif revient sur le devant de la scène dans les années 60-70 lors de la révolution sexuelle. Mais il devient l’emblème de toutes une génération, celle des années 80, celle du SIDA. Le préservatif demeure encore aujourd’hui, le moyen le plus sûr de se protéger des MST et surtout du VIH. Pour éduquer les jeunes et faire que le port du préservatif soit un automatisme, celui-ci se décline en plusieurs couleurs et goûts. Les différentes entreprises de fabrication de préservatifs rivalisent d’ingéniosité pour que le plaisir demeure tout en se protégeant : micro perles, nervures, lubrifiants… Les allergiques au latex ne sont pas en reste ; des préservatifs spéciaux faits en polyuréthane sont vendus dans les pharmacies.

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Conserve alimentaire
Invention de Nicolas Appert

Date 1795

C’est en 1795 que Nicolas Appert, un confiseur français, commence à réfléchir sur une méthode qui permettrait de conserver les aliments sur une très longue durée. Il perfectionne sa technique pendant plusieurs années et publie en 1810 un livre dans lequel il dévoile son procédé. Il ne déposera pas de brevet. Baptisée « Appertisation », la technique de Nicolas Appert consiste à mettre les aliments dans des bocaux en verre fermés hermétiquement, puis à chauffer le tout au bain-marie. La durée du chauffage varie en fonction des aliments. Cette procédure est purement empirique et ne repose à l’époque sur aucune base scientifique connue. En effet, ce n’est qu’en 1861 que Pasteur découvre les micro-organismes responsables de la putréfaction.

Les suites de l'invention En 1810, un autre Français, Pierre Durand, décide d’utiliser des boîtes en fer, plus solides que les bocaux en verre de Nicolas Appert. Cependant, sa conserve ne peut s’ouvrir qu’avec un marteau et un burin. L’ouvre-boîte ne sera inventé que quarante ans plus tard.

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Photographie
Invention de Joseph Niépce
Date 1826

La photographie est une technique qui se base sur deux domaines distincts : l’optique, qui sert à capter l’image et à la livrer sur un point précis, et la chimie, qui sert à fixer cette image sur une surface.
L’optique de la photographie se base sur le principe de la chambre noire, décrit par Aristote : dans une pièce complètement fermée, on perce un trou sur le mur, la lumière est alors projetée sur le mur opposé, et les images apparaissent en sens inverse. Au XVIè siècle, des savants européens améliorent le système en lui ajoutant un diaphragme, une lentille et un miroir.
En ce qui concerne la fixation de l’image, les alchimistes savaient depuis le XVIè siècle que le chlorure d’argent était noirci par les rayons solaires. En 1816, le lithographe français Joseph Niepce obtient le premier négatif, grâce à du papier sensibilisé au chlorure d’argent. Il lui faut dix ans d’expérience et de tâtonnements pour tirer la première épreuve positive : elle aura nécessité un temps d’exposition de huit heures !

En 1839, le roi Louis-Philippe « offre au monde » la technique mise au point par Niepce. La photographie bouleversera la vie quotidienne de millions de gens, mais elle permettra également l’amélioration des techniques d’observation scientifique et sera à l’origine d’une nouvelle forme d’expression artistique.

Pile
Invention de Alessandro Volta
Date 1800

L’inventeur de la pile est Alessandro Volta. Il se base sur des travaux datés de 1786 d’un autre scientifique, Luigi Galvani. Ce dernier avait prouvé que les muscles des cuisses d’une grenouille morte se contractaient lorsqu’on les touchait avec un fil de fer et un fil de cuivre. C’est l’avènement de l’électricité dite « animale ». Volta, de son côté, ne pense pas que l’électricité provient de l’animal en lui-même, mais plutôt des métaux : le muscle ne servirait que de conducteur. Les deux scientifiques ne sont pas en accord sur ces points. Il a l’idée d’utiliser le principe pour inventer une pile à colonne. Le fer rouillant au contact des liquides, il utilise le zinc : la première pile sera donc à base de fer-zinc. En 1800, il présente sa pile à la Royal Society : elle est formée de disques de zinc et de fer empilés les uns sur les autres où est intercalé du feutre imbibé d’acide. Seul le dernier disque de zinc est prolongé d’un fil qui conduira le courant. Les limites du système sont la pression, asséchant le bas de la colonne, et le ruissellement d’eau acide qui rendent la pile rapidement inopérante.

Rapidement, plusieurs chercheurs essaient d’améliorer le processus. Les premières améliorations concernent la taille des disques utilisés : en améliorant les surface de contact, le gain de puissance était important. Ensuite, Antoine César Becquerel inventera la première pile à courant constant. Cela consiste à mieux isoler les différents composants de la pile : c’est le principe de la pile impolarisable. Après, il y aura des modifications dans les métaux utilisés dans la réaction : en 1867, Leclanché se distinguera par son utilisation du dioxyde de manganèse. La pile créée ne nécessite alors plus d’entretien. Pendant la seconde guerre mondiale, sera mise au point la pile au mercure par Rubben et Rogers Mallory. En 1959, Urry inventera la première pile alcaline. Les premières piles au lithium datent, elles, de 1970 et apparaîtront sur le marché en 1977.

La calculatrice

Invention de Blaise Pascal
Date 1642

Le célèbre Blaise Pascal conçût la toute première calculatrice mécanique, la Pascaline. Cette machine était capable d’effectuer des additions et des soustractions. Cet outil était destiné surtout aux calculs de comptabilité, de poids, de longueur…. Plusieurs variantes de cette invention ont été réalisées jusqu’à l’apparition de la Curta en 1948, une autre machine à calculer mécanique. Ressemblant à un moulin à poivre et dotée d’une manivelle, cette calculette pouvait faire les opérations de base ainsi que les racines carrées
Curt Herzstark a élaboré la Curta en camp de concentration à Buchenwald. Cet outil, de part sa petite taille, est transportable contrairement à la Pascaline.

Avec la naissance des microprocesseurs en 1971, les calculatrices sont devenues électroniques. Texas Instruments, une entreprise américaine, élabore le premier prototype en 1967 et le fait breveter dans la foulée. La société Canon Inc reprend le modèle en 1970 et le lance sur le marché sous le nom de Pocketronic : la première calculette telle que nous la connaissons actuellement voit le jour.
En plus des opérations classiques et des racines carrées, ces machines ne tardent pas à se perfectionner encore plus pour les étudiants en sciences. Graphiques, calculs de fonctions et autres dérivés sont directement réalisables sur la calculette.

Lentilles de contact

Invention de Fick Adolf Eugen
Date 1887

Le premier à avoir l'idée des lentilles de contact fut Léonard de Vinci, en 1508.
Près d'un siècle plus tard, René Descartes posa les premières notions mathématiques de la correction de la vision.
Mais ce n'est qu'en 1887, soit plus de trois siècles et demi après l'idée de Leonard De Vinci, que le physiologiste allemand Eugene Fick mit au point les premières lentilles de contact, faites de verre. Elles recouvraient alors la quasi-totalité de la surface de l'œil, et il fallait régulièrement les humecter.

Les lentilles de contact en plastique furent introduites en 1936 aux Etats-Unis.
En 2001, près 3 millions de personnes en portaient.

Histoire du Coca-Cola

Naissance du Coca-Cola

Le 8 mai 1886, le docteur John Styth Pemberton , pharmacien d'Atlanta (état de Géorgie), inventa une nouvelle boisson gazeuse. Il voulait trouver un sirop original et désaltérant.
Il mit au point un mélange comprenant de l'extrait de noix de kola, du sucre, de la caféine, des feuilles de coca décocaïnées et un composé d'extraits végétaux.
Son comptable, Franck M. Robinson baptisa la boisson "Coca-Cola" et dessina le premier graphisme,toujours utilisé aujourd'hui.
La boisson fut mise en vente à la "soda-fountain" de la Jacob's Pharmacy. Les serveurs diluaient le sirop avec de l'eau glacée.
L'un eut l'idée d'employer de l'eau gazeuse et les consommateurs présents apprécièrent encore plus la formule. Le Coca-Cola était né.
Une banderole fut accrochée sur la façade de la pharmacie. Le 29 mai 1886, la première annonce publicitaire était publiée dans "The Atlanta Journal".

Les premières ventes

Les « Soda-fountain » combinaient café, tea-room, pharmacie et confiserie. On en trouvait partout aux Etats-Unis : dans les théâtres, les gares, les grands magasins et même en plein air.
A partir de 1886, elles vont distribuer le Coca-Cola. Il est vendu au verre au prix de 5 cents.
Pour attirer les clients, Pemberton distribue des bons pour une dégustation gratuite.
Parallèlement, il investi près de 50 dollars dans la publicité mais les ventes ne rapportent pas encore suffisamment.
A sa mort en 1888, il n’a écoulé que 3200 verres.

7X

En 1888 , un autre droguiste d’Atlanta, Asa G. Candler, rachète tous les droits de la formule de la boisson pour 2300 dollars. Il retravaille la composition et aboutit à celle qui est toujours utilisée aujourd’hui. Gardée secret, on n’en connaît que le nom : 7X.
Aujourd’hui encore, moins d’une dizaine de personnes dans le monde sont au fait des proportions exactes des divers ingrédients. La recette dort quelque part dans le chambre forte de la « Trust Company of Georgia » à Atlanta.
Pour promouvoir son produit, Asa Candler franchit un nouveau pas dans l’exposition publicitaire. Quantité d’objets sont frappés du logo : des « Soda-fountain », des horloges, des calendriers, des lampes, des verres, des portes-feuilles, des montres... .

La guerre, un adjuvant insoupçonné

Que coca-cola soit présent dans le monde entier ne pouvait suffire.
Il fallait le vendre, verre par verre, bouteille après bouteille.
En 1941, au lendemain de l’entrée en guerre des Etats Unis, Robert Woodruff fait une déclaration décisive pour l’avenir de la compagnie
Selon lui, chaque GI doit pouvoir acheter son « Coke » à cinq cents, où qu’il se trouve .
Coca-Cola suit donc les ‘’GI’’ partout où ils sont envoyés.
La firme s’implante d’abord en Afrique du Nord reconquise et de là, inonde l’Europe bientôt libérée.
L’ « american way of life » débarque sur le vieux continent : le jazz, le chewing-gum, et le Coca-Cola participent au rêve d’une nouvelle société.
A la fin du conflit, on compte 64 nouvelles filiales Coca-Cola

Disque Compact
Date 1982

L'invention du disque compact audio (CD), découle directement des travaux effectués psur le video-disque, support destiné au stockage du son et de l'image.
En 1976, deux ingénieurs de chez Philips ont eu pour mission de développer un disque audio dont la lecture devait être calquée sur celle des médias (utilisant donc un faisceau laser, la lentille).
En parallèle, une compagnie japonaise, Sony, travaillait sur le passage du son d'un format analogique à un format digital (ou numérique), c'est-à-dire transcrit en code binaire, sous forme de 0 et de 1.
En 1978 et 1979, les deux entreprises présentent chacune un prototype de lecteur de CD basé sur cette technologie: c'est le tournant de l'histoire.
A partir de cette date, les deux firmes décident de passer un accord afin de développer un support universel en commun, chacun y amenant sa compétence. Philips apportera le support et la lentille nécessaire à la lecture et Sony ses connaissance en matière de format audio numérique. Les deux entreprises ont ensuite dû s'accorder sur les "standards": format du disque de 12 cm de diamètre (correspondant à 74 minutes d'enregistrement) et fréquence d'échantillonnage à 44,1 kHz (garantissant une bonne qualité d'écoute pour une capacité de stockage optimale).
Le CD et sa platine sortiront dans le commerce en 1983 en Europe. Le CD, plus petit et plus rigide que le disque vinyle, connaîtra un succès graduel, qui perdure encore jusqu'à nos jours.

Comme nous le savons tous, le CD a maintenant de multiples usages: CD-ROM (pour Read-Only-Memory), le CD-R (pour recordable ou inscriptible) et le CD-RW (pour Rewritable ou réinscriptible)... Un format devenu incontournable dans le monde audio et numérique, bientôt supplanté par son petit frère, le DVD